Dans l’univers de la méditation ou du yoga, il est facile de se perdre quand on souhaite débuter.
Différentes techniques, différents styles, différents pays d’origine.
Comment choisir ? Quels sont les bénéfices spécifiques ? Suis-je obligé de rester assis en tailleurs les yeux fermés, essayant à tout prix de ne pas penser aux fourmis que j’ai dans les jambes et sans m’ennuyer ?
Suivez le guide !
La méditation est tout d’abord une pratique personnelle. C’est à vous de trouver la pratique qui vous convient et non de vous adapter à quelque chose de préexistant : se promener dans la nature est une forme de méditation, rester dans son lit quelques minutes après le réveil également.
Posez-vous la question : De quoi ai-je besoin ? De réinstaller le calme en moi ? De libérer des émotions négatives ? De faire baisser mon stress ? D’apprendre à m’écouter…..
Méditer c’est avant tout s’observer. Ça peut être également faire de l’espace en soi, se détendre, se questionner et avoir des réponses qui viennent de l’intérieur, se guérir, se relier au sacré en nous, ressentir ses émotions et besoins profonds….
C’est une pratique qui nous aide à réaliser notre dimension spirituelle.
Les effets positifs :
La meilleure technique de méditation est celle qui vous parle, vous fait vibrer, résonne en votre cœur.
Il est conseillé de méditer assis, toujours la colonne vertébrale droite, les pieds dans le sol (sur une chaise par exemple ou en tailleurs sur un coussin), mais la méditation couchée ou débout est également très pratiquée.
Ensuite à vous de décider :
– Méditation guidée avec support (voix) : méditation sur les chakras, sur l’énergie, méditation d’ancrage, relaxation profonde, méditation créatrice…
– Méditation sans support, pour que l’esprit parvienne au calme et au détachement. Il s’agit alors, selon cette méthode, d’être présent et de rester conscient et disponible au silence (je déconseille cette méthode aux débutants).
Quelques exemples de méditation que j’utilise en accompagnement :
1. La méditation Vipassana
Basée principalement sur la respiration, elle permet notamment de développer sa concentration et son attention et de retrouver son calme intérieur.
2. La méditation Zen
Comme la méditation Vipassana, elle concentre son attention sur la respiration, mais cette fois-ci ventrale (le mouvement du ventre qui gonfle à chaque inspiration et s’abaisse à chaque expiration).
La méditation Zen nous enseigne à observer nos pensées telles qu’elles sont, à accepter leur présence pour ensuite s’en détacher.
C’est une méditation plus centrée sur les émotions, qui permet de sonder son intériorité et de relâcher le stress.
3. La pleine conscience
La méditation de l’instant présent. Elle permet d’observer dans le non-jugement l’extérieur (son, température, sensations corporelles) mais également l’intérieur (pensées, émotions…). C’est une méditation d’éveil à ses sens, à ses ressentis. Elle permet d’apaiser la conscience pour être dans le moment présent et le non-jugement. Il s’agit de prendre conscience de chaque instant, mais aussi de son corps, des autres et de son environnement. Elle permet de s’éveiller à ce qui est.
Parfaite pour travailler son lâcher prise, sa patience, son sens de l’observation, son écoute, son intuition.
4. La méditation Metta
La méditation Metta tire son origine du bouddhisme tibétain, «metta» signifie «bienveillance».
Ce type de méditation permet de travailler ses relations à autrui, son pardon (envers soi-même ou une situation), sa compassion, son empathie.
À pratiquer pour améliorer son estime personnelle, pacifier ses relations, travailler sa douceur et sa flexibilité d’esprit.
5. La méditation des Chakras
Méditation d’origine hindouiste, utilisé dans certains types de yoga ou de pratiques énergétiques.
Les chakras sont les centres énergétiques répartis à travers le corps, au nombre de 7. Chacun regroupe des éléments essentiels au bien-être global de l’individu (sécurité, créativité, amour de soi, communication, gestion des pensées…). Si l’énergie des chakras est déséquilibrée, ces ressources positives peuvent devenir néfastes (peur, apathie, rigidité émotionnelle, sur mentalisation….).
Le but ici est donc d’assurer le bon équilibre de l’énergie dans ces différents centres, pour connecter le corps physique au corps émotionnel et mental afin d’être plus équilibré dans sa vie.
6. Le yoga Nidra :
Le yoga Nidra est une méthode de relaxation qui apporte des bénéfices dès la première séance. Pratiqué en position allongée, il permet un lâcher prise immédiat.
« Nidra » signifie « sommeil psychique » en sanskrit.
C’est une méthode traditionnelle indienne vieille de plusieurs siècles.
À l’aide d’exercices guidés de respiration et de visualisation, et à la formulation d’une phrase d’intention préalablement choisie (sankalpa), on plonge le pratiquant dans un état hypnagogique (entre veille et sommeil). Trente minutes de yoga Nidra équivalent à un cycle de sommeil d’environ deux heures pour le corps.
Parfait pour relâcher le stress, prendre conscience de son corps, améliorer son sommeil, apaiser son inconscient et certaines angoisses.
7. La méditation créatrice :
La méditation créatrice est l’art d’utiliser la puissance de la visualisation, associée à la pratique de la respiration, pour introduire dans notre vie des comportements positifs et de profondes transformations intérieures.
Cette pratique permet de découvrir son enfant intérieur, d’exprimer sa créativité, de contacter ses ressources personnelles, de changer ses croyances limitantes, d’équilibrer ses énergies masculines et féminines….
Pour finir :
Ces méditations peuvent se pratiquer indépendamment les unes des autres ou se regrouper pour en multiplier les bienfaits en fonctions des besoins du pratiquant; c’est ce que je propose sous forme de Méditation Évolutive.
Plus on pratique la méditation plus cela devient facile et plus les effets ressentis sont présents.
La durée, la position ou l’endroit sont à la préférence de chacun. Bien sûr l’immobilité et le calme sont gages de plus de concentration et d’une meilleure connexion avec soi-même.
Mais pour répondre à la question que tout le monde se pose : quand on a des fourmis dans les jambes, OUI on a le droit de les bouger !
Tout est une question d’instant, de besoins et de choix, il n’y a aucune règle sinon celle de s’écouter.